A. Avant son coucher, j’autorise un temps de lecture sur tablette à mon enfant, cela affecte-t-il son endormissement ?
B. Goûter devant la télévision est un plaisir quotidien pour mon fils. C’est une façon pour lui de se reposer après sa journée d’école. Est-ce une mauvaise habitude ?
C. Mon enfant adore les films d’horreur, il ne semble pas être marqué par les images de violence. Est-ce juste une impression ?
D. Mon enfant est passionné par sa console de jeux vidéo. Le soir, il a du mal à décrocher. Comment limiter cette activité ?
E. Ma fille est beaucoup sur Youtube, je ne vois pas toujours ce qu’elle regarde. Que faire si elle voit des images choquantes ?
TV, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux… Votre enfant éprouve des difficultés à s’endormir ou se réveille souvent la nuit. Vous vous demandez s’il y a un lien entre le temps passé par votre enfant devant les écrans et ses troubles du sommeil.
Pour vous aider à faire le point, une série de questions-réponses !
Avant son coucher, j’autorise un temps de lecture sur tablette à mon enfant, cela affecte-t-il son endormissement ?
Lumière bleue, où te caches-tu ?
Votre enfant aime lire ou vous entendre lui lire une histoire le soir, quel bonheur ! La tablette peut aider certains enfants à prendre le goût de lire. Attention toutefois à son utilisation, de nombreuses études ont établi une corrélation entre l’usage des tablettes et smartphones et les troubles du sommeil. La lumière bleue stimule la rétine. Elle perturbe le rythme veille sommeil. Pour que votre enfant retrouve le calme propice à son endormissement, il est fortement conseillé d’interrompre leur utilisation au moins une demi-heure avant le coucher. De plus, ne laissez pas ces appareils dans sa chambre durant la nuit.
Goûter devant la télévision est un plaisir quotidien pour mon fils. C’est une façon pour lui de se reposer après sa journée d’école. Est-ce une mauvaise habitude ?
Devant la télévision, votre chérubin semble enfin calme. Mais sous cette apparente tranquillité se développe parfois une hyperactivité en relation avec le temps passé devant la télévision. Si votre enfant reste calme après sa pause goûter-télé, pas de souci ! Si par contre, votre enfant s’agite lorsque vous éteignez l’écran, mieux vaut changer cette habitude.
Mon enfant adore les films d’horreur, il ne semble pas être marqué par les images de violence. Est-ce juste une impression ?
Des images violentes semblent ne pas choquer certains enfants. Mais parce qu’elles sont difficiles à comprendre et à interpréter, ces images peuvent perturber l’enfant et générer une anxiété souvent accompagnée de troubles du sommeil.
Mon enfant est passionné par sa console de jeux vidéo. Le soir, il a du mal à décrocher. Comment limiter cette activité ?
Beaucoup d’enfants jouent aux jeux vidéo par ennui. Or, ces jeux devant écran provoquent des débordements en termes de temps et d’excitation. Ce qui n’est propice ni à l’endormissement ni à la qualité du sommeil.
Pour y remédier, vous pouvez fixer des tranches horaires. En autorisant votre enfant à jouer aux jeux vidéo en fin d’après midi et pendant un temps limité, sa vigilance ne sera pas stimulée à l’heure du coucher et il pourra secréter de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Pour aider votre enfant à mettre fin à cette activité, n’hésitez pas à lui proposer une alternative comme un jeu de société ou un temps de lecture par exemple.
Ma fille est beaucoup sur Youtube, je ne vois pas toujours ce qu’elle regarde. Que faire si elle voit des images choquantes ?
Face à ces images choquantes les plus jeunes sont très vulnérables et peuvent être perturbés dans la construction de leur sexualité. Il est recommandé de prévenir votre enfant de l’existence de ces images et de ne pas le culpabiliser s’il en a vu par hasard. Optez pour une écoute bienveillante et un dialogue rassurant afin de lui laissez exprimer ce qu’il a trouvé choquant. Sans dramatiser, profitez-en pour évoquer les valeurs familiales et rappeler les règles d’utilisation des écrans et d’internet. S’il semble très marqué par ce qu’il a vu ou s’il n’arrive pas à en parler, n’hésitez pas à consulter son médecin.